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Fusion
simple ou fusion séche |
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Dissolution
anhydre |
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Dissolution
hydrothermale |
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Haute
pression et température |
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CVD:
Chemical Vapor Depostion |
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Sédimentation |
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Céramique |
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Autres
voies de synthèses |
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Aucun
appareil de gemmologie "classique" ne peut donc faire la
différence, par exemple, |
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entre
un rubis naturel et un rubis synthétique. Seul l'oeil du spécialiste
saura déceler les différences entre les inclusions des pierres naturelles
et celles des pierres fabriquées.
Ces « marques de fabrique » sont donc essentielles pour
leurs identifications.
On peut distinguer divers procédés de fabrication des pierres
synthétiques : Le procédé dit par "fusion simple" ou "fusion
sèche", connu sous le nom de procédé Verneuil (variante
par ajout vertical) ou procédé Czochralski (variante
par "tirage"), est le plus fréquent. Le procédé dit par
"dissolution anhydre", c'est à dire dans un solvant minéral
(ou fondant ou encore flux), produit des inclusions assez semblables
à celles des pierres naturelles. Le procédé dit par "dissolution
hydrothermale" produisant des cristaux d'une grande pureté
et parfois de très grandes tailles (p.e. cas du quartz). |
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I) - Fusions.
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- C'est en 1891 que Verneuil met
au point un procédé de synthèse des monocristaux
d'alumine (Al2O3) et par conséquent des corindons dopés
en agents colorants (Chrome pour les rubis, Fer et Titane pour les saphirs
etc..). En 1904 les premiers rubis ainsi synthétisés furent
commercialisés, suivis par les saphirs en 1907 et par les rubis
et saphirs étoilés en 1947.
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Dans cette fabrication, la fusion
de la poudre d'alumine ce fait dans la flamme d'un chalumeau Oxyhydrique
pouvant générer une flamme de très haute température
(Jusqu'à plus de 2700°C). La poudre est introduite par la
buse amenant l'oxygène. Les gouttes ainsi produites au coeur
de la flamme tombent sur un cristal d'amorce d'alumine et y cristallisent,
formant au fur et à mesure un cylindre (carotte ou bouteille)
du cristal.
Des zones de croissances colorées et des voiles de bulles courbes
sont observables dans les pierres issues des productions anciennes.
Les nouvelles améliorations de cette technique et les recuits
à hautes températures des cristaux donnent des gemmes
où ces défauts de croissances sont quasiment invisibles.
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"Bouteille"
de rubis synthétique Verneuil coupée longitudinalement
afin de supprimer les tensions internes.
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- La méthode dite par "
tirage " mise au point par Czochralski fait intervenir un germe
qui est placé au contact de la matière en fusion. La matière
à cristalliser est fondue dans un creuset en platine ou en iridium.
Le germe est ensuite remonté en tournant dans le sens opposé
à la rotation du creuset tirant avec lui de la matière
qui refroidit et cristallise.
Cette méthode, peut elle aussi donner lieu à des bulles
d'air piégées au moment de la cristallisation.
- Le procédé Bridgmann
de cristallisation en masse, fait intervenir la poudre fondue dans un
creuset en iridium qui tourne dans une enceinte où la température
varie lentement de part et d'autre du point de fusion de la matière
à cristalliser. Le cristal croît de la base vers le sommet
du creuset, et donne des cristaux très purs.
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- Le procédé dit de
"l'autocreuset", utilisé pour la synthèse de
l'oxydes de zirconium, est une variante particulière des procédés
par fusion.
[ La matière est chauffée par hautes fréquences
et la paroi refroidie de l'appareil empêche la matière
de fondre. De ce fait la matière fondue est enfermée avec
sa propre poudre. Cela évite toute contamination venant du métal
des parois de l'appareil.
Un fois la matière fondue le complément de matière
est effectué jusqu'à obtenir une croûte solide et
poreuse qui fermera le dessus de l'"autocreuset". Après
quelques heures de chauffe pour assurer l'homogénéité,
un grandient de température est appliqué au bas de "l'autocreuset"
en faisant descendre lentement l'appareil (généralement
sur ~12h). Les cristaux se forment alors en colonnes et continuent de
croître verticalement au fur et à mesure que l'on descend
l'appareil et donc que l'on applique ce gradient de température
de refroidissement.197]
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Fragment
brut d'oxyde de zirconium synthétique obtenu par la méthode
de "l'autocreuset" |
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II)
- Dissolution anhydre.
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Cette méthode fait intervenir
les constituants du cristal à obtenir en solution dans un fondant
(ou flux en anglais) ne contenant pas d'eau.
Dans l'exemple de la synthèse de l'émeraude, on utilise
par exemple des molybdates de lithium, plomb, vanadium, des anhydrides
molybdiques, boriques, etc. comme fondant.
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Certains procédés
anhydres ne font pas intervenir d'amorce et tendent à produire
des cristaux par germination spontanée dans le flux (cas du procédé
Ramaura pour les rubis).
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Donc de façon générale, ce procédé
appliqué avec plus ou moins de variantes par les chercheurs successifs
fait intervenir pour l'exemple de l'émeraude:
Les constituants du béryl, c'est à dire l'oxyde de béryllium,
l'oxyde d'aluminium, la silice (oxyde de silicium) et un sel de chrome
comme agent chromophore, qui sont mis en solution à haute température
dans un bain de sels fondus constituant le « flux » (molybdates,
anhydrides, etc. comme décris plus haut).
Les constituants ainsi mélangés et fondus vers 800°C
- 1000°C dans un creuset en platine sont ensuite refroidis de façon
lente et contrôlée sur un ensemencement de germes de cristaux
naturels (sauf dans le cas des germinations spontanées).
On recueille après dissolution du contenu du creuset, des cristaux
dont les dimensions sont fonction de la quantité de matière
constitutive introduite au départ, du temps et du gradient de
température utilisé pour la fonte et le refroidissement.
Un procédé de traitement
(parfois nommé à tort traitement par diffusion) est lié
en fait aux pierres synthétiques. En effet certains corindons
incolores ou de basses qualités peuvent être utilisés
comme germes dans un processus de synthèse. De cette façon
une grosse pierre est obtenue avec une fine couche de corindon synthétique
coloré autour (rubis saphir etc.)
Les différentes procédures
de fabrication portent souvent le nom du scientifique qui l'a mis au
point et/ou du la société qui utilise et commercialise
les pierres issues du dit procédé.
Par exemple:
Chatham 1941
US- nom du créateur
Zerfass 1963
Gilson 1963 France procede repris par Chatham
Lennix France
Inamori Japon
Seikosha Japon
Ramaura US
Kashan procede repris par Chatham
Kyropulos
Knischka Autriche
Russe (nom générique pour les pierres
fabriquées en Russie)
etc...
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III)
- Dissolution hydrothermale.
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A de fortes températures
et pressions l'eau (ou plus exactement des solutions basiques ou acides)
peut se comporter comme un solvant d'espèces minérales.
On joue sur ce phénomène proche du phénomène
naturel pour produire des cristaux de très grande pureté
en se plaçant dans un autoclave.
Une solution aqueuse dans un cylindre
de type autoclave en acier inoxydable (parfois gainé de métal
précieux type platine, or ou iridium ), contenant la silice (en
haut ou en bas du cylindre suivant variante) et les nutriments en bas
du cylindre et chauffée dans le cas de la synthèse de
l'émeraude entre 350 et 600°C et sous une pression allant
de 250 à 1500 Kg/cm2.
La cristallisation se produit autour d'un germe et grâce à
une variation de température (d'environ 10°C) entre le bas
et le haut du cylindre.
Les mouvements de convection du liquide entraînent les constituants
les plus lourds vers le haut du cylindre . Le fait que le haut du cylindre
soit moins chaud entraîne un refroidissement orientant le mouvement
de convection de la solution vers le centre et le bas du cylindre et
donc vers le germe. Ce dernier se voit donc croître et la solution
s’appauvrir. La solution appauvrie continue donc sa coursse vers
le bas ou elle recommence un cycle d'enrichissement.
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Les conditions réunies dans ce procédé peuvent
se comparer aux conditions des gîtes hydrothermaux, bien qu'elles
en diffèrent notablement par l'absence de l'anhydride carbonique
lequel joue un rôle très important dans les gîtes
naturels.
Les cristaux ainsi produits sont particulièrement purs et parfois
très gros (p.e. cas du quartz synthétique Cf photo ci
dessous) bien qu'ils comportent parfois des plans avec des stries et
peuvent contenir des lacunes cristallines à deux phases.
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Ci dessus: Zones de croissances en "dents de scie" dans
une émeraude hydrothermale russe.
Cidessous: Inclusions en "spicules"
ou "pin point" dans un rubis hydrothermal russe.
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Dans les cristaux synthétiques
bruts, le germe plat servant d'amorce à la cristallisation est
souvent visible surtout dans les pierres colorées issues d'un
germe incolore (Cf ci àdroite).
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Trois cristaux
bruts de quartz synthétique hydrothermal:
incolore, bleu pâle, vert foncé et piece de 1€
comme repaire de taille.
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Notez: Visualisation
des germes longitudinaux sur le cristal incolore et vert foncé
et du reste du fil metallique de suspension sur l'échantillon
bleu pâle. |
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Les différents types de fabrications par ce procédé
sont de plus en plus difficiles à attribuer mais citons ces derniers
(mis à jour 24.11.2006).
Tairus Russie
Novosibirsk ( Rubis, Saphirs, Emeraudes, Beryls, etc.)
Malossi République Tchèque, technologie
Italienne 272 (2003:
Emeraudes)
Biron Australie (Emeraudes, société
rachetée par Tairus vers 2002)
Nacken
(1930: Emeraudes)
Leichleitner Autriche (Emeraudes)
Linde-Regency US & Japon (Emeraudes)
A noter que les grenats d'yttrium
aluminium (YAG) peuvent être fabriqués par cette méthode,
etc.
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IV)
- Haute Pression et Haute Température
(HPHT).
Ainsi sont qualifiées par
exemple les synthèses du diamant de par les pressions de 50 000
à 100 000 bars et les températures de 1000 à 2800°C
qui peuvent être nécessaires.
En 1955 la Général Elèctric a soumis des substances
carbonées à des pressions de plus de 100 000 atmosphères
(atm) dans une petite chambre à pression en Pyrophyllite, ainsi
qu'a des températures de plus de 2760°C et obtint des petits
cristaux dans ces conditions critiques. La présence de Nickel
et d’autres métaux catalyseurs a favorisé la transition
du graphite en diamant, mais de ce fait les échantillons étaient
distinctement magnétiques.
En 1970, la même société annonce le cristallisation
d'un brut de plus de un carat. Le prix de revient à ce moment
était largement plus élevé que le prix du même
diamant naturel.
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Mr Chatham nous indique qu'il fournit
des diamants de toutes couleurs, issus d'un fondant à base de
Nickel et de Fer à 1000°C sous 50 000 atm. Les diamants ainsi
formés sont assez gros et de qualité gemme avec des inclusions
de métaux. A qualité égale, leur prix sont aujourd'hui
jusqu'a trois fois inférieurs aux prix de leurs contreparties
naturelles.
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V) -
Chemical Vapor Deposition (CVD). 113
126
"CVD" : Ainsi sont nommées
les synthèses par "déposition chimique de vapeur".
La "Chemical Vapor Deposition (CVD)" s'applique à ce
jour (2004) presque exclusivement à la synthèse de diamants.
Cette technique mise au point par des sociétés comme "Element
Six" ou "Apollo Diamond Inc", Utilise l'activation d'un
mélange des gaz méthane (CH4) et hydrogène
(H2) avec ou sans dopants de type azote (N2) ou
diborane (B2H6).
L'activation de la phase vapeur (transformation en plasma) se fait par
de hautes températures générées par micro-ondes
ou filament ou torche à plasma.
La déposition des radicaux (p.e. "CH3.")
formés dans cette phase vapeur se fait sur un substrat de diamant
naturel ou synthétique préformé servant de "germe"
de croissance et ce dans une gamme de température de 800 à
1000°C.
Les
diamants ainsi formés montrent un développement tabulaire
bien différent des diamants naturels ou des diamants synthétiques
obtenus par HPHT.
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Ces diamants synthétiques obtenus par CVD peuvent avoir toutes
les nuances du brun si la phase vapeur met en jeux de l'azote. C'est
le cas le plus souvent rencontré à ce jour car l'absence
totale d'azote est difficile à obtenir dans ce type de processus. |
PI: Photos et
accord d'utilisations fournis par Apollo Diamond Incorporation (2004):
Daina Cardillo
Ces diamants de couleurs brunes
peuvent être plus ou moins décolorés par un
traitement de type "annealing" et/ou traitement HPHT.
Les monocristaux obtenus peuvent
être parfaitement incolores et d'une pureté extrême
si seul l'hydrogène et le méthane sont utilisés
dans le mélange gazeux.
Mais pour obtenir de tels résultats la technique reste encore
difficile à mettre en oeuvre et les temps de croissances
sont considérablement allongés.
Les diamants de synthèse
par CVD peuvent également être dopés au bore
(B) pour générer des diamants de type IIb ayant des
nuances allant de bleu gris pâle à bleu profond (fancy
deep blue).
Un tel dopage au bore s'effectue en plaçant de faibles quantités
du diborane dans la phase vapeur.
Les diamants issus de ce mode
de synthèse par CVD (avec ou sans dopants) ont des propriétés
spectrales et de luminescence ainsi que certains défaut de
croissances qui leurs sont bien particuliers mais ces caractéristiques
ne sont souvent observables qu'avec de coûteux appareils.
(DiamondView, spectrophotomètres, etc.)
Toutefois ce type de diamants synthétiques au même
titre que ceux obtenus par HPHT sont distinguables des diamants
naturels en utilisant certains appareils compacts de test rapides
comme le "DiamondSure".
Nul doute que cette technique maintenant de plus en plus au point
et avec des vitesses de croissances de monocristaux de diamants
de plus en plus élevées est promise à un bel
avenir pour la fabrication à grande échelle de diamants
synthétiques exploitables en joaillerie bijouterie.
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VI)
- Sédimentation. 80
La sédimentation
est le plus souvent appliqué à la synthèse de l'opale
et fait intervenir (dans le cas de la synthèse de l'opale noble)
une réaction chimique avec des esters de l'acide silicique qui
engendre des sphérules de silice que l'on laisse ensuite longuement
sédimenter.
Les microbilles de silice hydratées amorphes s'organisent alors
en couches ordonnées qui donneront, au final, le jeu de couleur
tant apprécié.
Il faut laisser s'évaporer très lentement les solvants de
la réaction (alcools) et avoir un phase de cimentation terminale.
Dans ce processus, lors de la dessiccation, les grains de silice, sous
l'effet de tensions, s'organisent en groupes (clusters) qui donnent l'effet
dit "peau de lézard" observable sous grossissement (img
ci dessous). Les opales ainsi obtenues, au début par le chimiste
Français Pierre Gilson dans les années 70, sont souvent
de faibles cohésions mais sont très convaincantes quand
observées à l'oeil nu. La production de telles opales aurait
été reprise depuis par la firme Nakazumi.
Il faut toutefois, sans
pouvoir dire si une étape de sédimentation est
utilisée, préciser qu'il existe d'autres "recettes"
pour la synthèses de l'opale noble.
Certaines synthèses, faisant intervenir des composés
comme le dioxyde de zirconium (ZrO2) et très
probablement un processus thermique, présentent souvent
une aspect colonnaire (img ci dessous) et peuvent quasiment
être considérées comme une sorte de céramique
(voir ci après).
Les dernières générations d'opales synthétiques
obtenues par Mr Gilson présentaient ces caractéristiques.
Il en va de même pour beaucoup d'opales synthétiques
actuellement dans le commerce (p.e. synthèses de la firme
Inamori). Ces opale sont d'une meilleure cohésion/dureté
que celles obtenues par simple sédimentation.
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Opales
synthétiques (Brut et Cabochon) fabriquées
par la firme Inamori. Ces pierres présentent un
aspect du jeu de couleur "en colonnes". |
Note: Les opales
synthétisées par Inamori peuvent parfois présenter
l'effet "peau de lézard".
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Jeu
de couleur observable dans une opale synthétique
très probablement de type Nakazumi (ex Gilson)
obtenue par sédimentation.
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Vue
agrandie d'un "cluster" de couleur montrant
l'effet "peau de lézard" dans la même
opale synthétique que ci dessus
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VII)
- Céramique.
Le célèbre chimiste
et céramiste français Pierre Gilson (encore lui) mis au
point, en son temps et par le biais des céramiques, en plus des
opales, des matières imitant si bien le corail et le lapis-lazulis
que l'on parlait parfois de "corail synthétique" ou de"
lapis-lazuli synthétique". Cependant quelques différences
chimiques et/ou structurales par rapport aux matière naturelles
font de ce "corail Gilson" et de ce "Lapis-lazuli Gilson"
des materiaux à classer dans les imitations.
Le turquoise à également
été reproduit par Mr Gilson suivant un de ces procédés
de céramiste. Dans ce cas, la matière peut être considérée
comme une véritable synthèse car les caractéristiques
physiques et chimiques de la matière naturelle y sont respectées.
Les procédés de céramiste
mettent en oeuvre des agrégations/agglomérations physiques
et/ou d'origine chimique effectuées à chaud et/ou sous pression.
L'opale synthétique (i.e. opale
noble) peut, semble t'il également, être considérée
comme une forme de céramique
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VIII)
- Autres voies de synthèses.
Phase vapeur :
152
Seul ou avec l'aide de réactifs,
quand des solides peuvent passer, sous l'effet de la température,
de l'état solide à l'état gazeux (sublimation), il
est possible de transporter / contrôler ces vapeurs afin de les
faire se redéposer et cristalliser sous forme de monocristaux.
De telles synthèses on été
réalisées avec succès (p.e. pour le rubis), mais
donnent généralement de petit cristaux sous forme d'aiguilles,
de flocons, de dendrites.
Ce type de synthèses ne s'applique pas, pour l'instant, à
la production industrielle de pierres.
Il est à noter ici que des procédés similaires comme
la synthèse CVD (voir plus haut)
n'étais pas utilisée jusqu'à récemment pour
la production commerciale de pierres gemmes monocristallines.
La méthode CVD, qui est une forme de synthèse en phase vapeur
associée à une réaction chimique, est aujourd'hui
utilisée pour produire des diamants en quantité et qualité
commerciale.
Les synthèses en phase vapeur ne sont donc peut être pas
à oublier dans les récits académiques.
Réaction chimique:
Des scientifiques chinois ont réussi à synthétiser
des microparticules de grandes tailles (relativement) de diamants de hautes
qualités à partir du dioxyde de carbone (CO2)
Les diamants ont été fait par réduction de dioxyde
de carbone dense avec du sodium métallique à une température
de 440°C et sous une pression de 800 atmosphères (atm) dans
un autoclave.
Les gemmes ainsi synthétisées ont été caractérisées
par des analyses spectroscopiques Raman et de diffraction des rayons X.
Les microscope électronique a balayage indique que ces particules
de diamants sont de taille de 10 à 250 µm. Sous un microscope
optique ces diamants apparaissent incolores et transparents
Les diamants cubiques résultants sont de très haute qualité
et à cette relativement basse température cette technique
pourrait être utilisée pour préparer des gemmes de
plus grandes tailles avec le CO2 comme source de carbone directement disponible.
Diamond formation by reduction
of carbon dioxide at low temperatures.
Zhengsong Lou, Qianwang Chen, Yufeng Zhang, et al.
Journal of the American Chemical Society 2003, 125(31): 9302-9303.
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